Banksy fait du street art en télétravail

Banksy doit faire face au confinement, comme une bonne partie de la population du monde. Un problème qui peut s’avérer compliqué à gérer pour un artiste dont l’univers et l’inspiration sont presque exclusivement tournés vers l’extérieur. Qu’à cela ne tienne, la créativité trouve toujours son chemin !

Banksy n’avait pas donné de nouvelles, depuis son pochoir apparu le 14 février dernier dans les rues de Londres et en relation à la fête de la Saint Valentin. La raison trouve une explication dans sa récente publication sur son compte Instagram officiel.

Banksy en télétravail

En cette période compliquée de confinement en lien à la pandémie du coronavirus, Banksy continue d’étonner et de divertir. Son inspiration ne connaît pas de frontières et semble en mesure de s’adapter aux exigences du moment. Dans un récent post publié sur son compte Instagram officiel, le street artist le plus anonyme du monde montre de quelle manière il se plie à la règle du télétravail. Tout cela avec sa dose d’humour habituelle.

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. . My wife hates it when I work from home.

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Ma femme n’aime pas…

Sa publication est accompagnée d’un message qui explique que sa femme n’apprécie pas lorsqu’il travaille à domicile. Il suffit de voir l’état de la salle de bain pour le comprendre. Des rats envahissent cet univers et bousculent tout ce qui s’y trouve. Un trait humoristique à la manière de Banksy, lorsque l’on sait que bon nombre de ses fans rêveraient d’avoir leur salle de bain vandalisée de la sorte.

Un indice sur la capacité de Banksy à supporter cet enfermement forcé. Lui qui a construit sa renommée mondiale sur le fait d’investir les espaces urbains, doit difficilement supporter de se retrouver enfermé chez lui. Il ne manque visiblement pas de papier toilette !

Ce n’est pas la première fois que Banksy déplace son art hors de la rue. Une source d’inspiration qui montre sa capacité à adapter son travail au message qu’il souhaite délivrer. Et s’il y en a un ici, c’est bien de rester chez soi en cette période de pandémie. Quitte à redécorer son domicile, même sans l’autorisation de son conjoint.